The massacre of Thiaroye in Senegal by the French Army
African soldiers, who fought for France during the Second World War, were killed by the French army on 1st December 1944, in Thiaroye, Senegal. France owed money to African soldiers who fought for them during the Second World War, called "Tirailleurs", meaning riflemen. Several thousand of them were imprisoned by the Nazis on French soil, in the occupied zone, in prison camps called "frontstalags". Some of them managed to escape and joined the 'Resistance' but most remained in captivity for four years.
At the end of the war, camps were liberated and African soldiers wanted to go home. On 5th November 1944, more than 1,600 embarked on a British ship, the "Circassia" in Morlaix, Brittany, heading for Senegal. They will be demobilized there, in Thiaroye camp, before returning to their homes. A quarter of the money owed to African soldiers should have been paid on boarding and the rest on arrival but it never happened and the soldiers refused to leave the camp until the French army settled their debts. It came to an end with their brutal massacre, when the French army decided to kill all the African soldiers in the camp, on 1st December 1944, as they continued standing their ground.
Since, many historians have looked into it and questioned reports of the massacre. The late illustrious filmmaker "Ousmane Sembene" produced a film in 1988 called "Camp de Thiaroye" documenting the events leading up to the Thiaroye massacre, as well as the massacre itself. See the trailer below.
More recently, one of the most renowned French actor, Omar Sy, who came to fame with the French movie "the Untouchables" in 2011, has once again paired up with French film director, Mathieu Vadepied, to release the movie "Tirailleurs", named "Father and Soldier" in English. Omar Sy's father is Senegalese. Continue reading on, to watch the trailer.
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This movie resonates with the movie documenting the plea of Algerian soldiers to receive adequate compensation and soldiers pensions for their time serving the French Army during the second world war, up to this date. See trailer below.
La coiffure traditionnelle rwandaise Amasunzu
La coiffure traditionnelle Amasunzu est de loin l’une des plus créatives de tous les temps. Encore porté aujourd’hui, elle était et est toujours un symbole de fierté au Rwanda. La coiffure Amasunzu représentait différents rôles et étapes dans la vie des femmes et des hommes. Lorsque les guerriers portaient le style, il symbolisait la force et la bravoure. Porté par les femmes, il marquait généralement l’état matrimonial et la virginité. La jeune femme portait l'amasunzu avant son mariage. Après le mariage, certaines femmes laissaient pousser leurs cheveux librement.
Réalisé grâce à un rituel minutieux qui consistait à couper les cheveux sur les côtés, puis à les laisser pousser vers le milieu, l’amasunzu était définitivement un travail d’amour. Les enfants attendaient avec impatience d’être assez vieux pour se lancer dans la coiffure, et les villages organisaient même des concours sur les meilleurs modèles. Aujourd’hui, faire pousser ses cheveux dans un style amasunzu est un geste de fierté, et pour les jeunes hommes qui le font, c’est une forme de réalisation de soi.
Ginga, l’essence africaine du football brésilien
Le football est l’âme du Brésil depuis des décennies. Chaque citoyen a au moins pratiqué ce sport une fois dans sa vie. Le Brésil a rejoint l'univers du football au cours du 19ème siècle et depuis lors a façonné un style de football unique appelé Ginga. Le mot signifie littéralement «balancement», représentant les mouvements des joueurs. Le Ginga est dérivé de l'art martial appelé Capoeira. Cet art martial est une technique ancienne originaire de l'Angola transmise par les Africains emmenés de force par les portugais, au Brésil, comme esclaves. La capoeira comprend des compétences telles que les coups de pied, les coups de tête, la tromperie et l’évasion. Les mouvements sont généralement alignés sur les battements de tambour et sont exécutés pendant les rituels. L’art martial s’est répandu et est maintenant pratiqué dans le monde entier, parfois exécuté comme un jeu de combat ou de danse.
La deuxième partie du Ginga implique les principes de la danse Samba. La Samba est une danse solo qui est principalement exécutée debout avec un mouvement de jambe qui implique la flexion des genoux. Les pieds bougent très légèrement et lorsqu’un ballon est ajouté à l’équation, le résultat est l’équivalent d’un dribble.
La combinaison de ces deux styles forts et polyvalents de la culture brésilienne a donné naissance aux mouvements vifs d’esprit et rapides du Ginga. En football, le style se concentre sur un jeu axé sur l’attaque. C'est un style vénéré au Brésil mais ça n'a pas toujours été le cas. Les entraîneurs des équipes nationales dans les années 50 refusaient l'emploi de ce style et c'est notamment l'illustre joueur Pelé (né Edson Arantes do Nascimento), tout récemment décédé le 29 décembre 2022 à l'âge de 82 ans qui a redonné ces lettres de noblesse à cette technique en gagnant notamment sa première coupe du monde en 1958 à tout juste 16 ans, ayant intégré l'équipe nationale. Certains mouvements courants de Ginga comprennent la jonglerie, le dribble et le contrôle du ballon avec toutes les parties du pied. Il utilise également des passes uniques où la balle est passée en utilisant les cuisses ou le dos. Le style manipule le ballon avec agilité et grâce.