artiste
An Kounouna de Tata Pound est désormais disponible!
An Kounouna, le titre tant attendu de Tata Pound, est désormais disponible en version audio et vidéo.
Tata Pound est un groupe d'artistes qui font partie des pionniers du mouvement Rap au Mali.
Ce célèbre groupe de Rap malien, qui a réussi à se hisser au rang des grands de la scène Hip-hop MADE IN AFRICA, désormais à 2 membres, Djo dama officiel et Ramses Damarifa Officiel, fait un grand retour avec ce nouveau concept.
An Kounouna qui signifie en français « Nous nous sommes réveillés » est un titre interpellateur qui en dit long sur ce que nous réserve le groupe au vu de la situation délicate que traverse le pays, qu'elle soit l'échec de la politique française, le soutien à la transition ou la prise de conscience de la jeunesse.
Cliquez ci-dessous pour voir le clip sur Youtube.
Participez au projet PoesieChallenge pour promouvoir le Mali
PoesieChallenge est un concours de poésie visant à magnifier le pays. Il invite les jeunes et tout créatif et poète à s'inspirer des actions du Président de la Transition, le Col. Assimi Goita pour écrire un poème sur le Mali en utilisant les mots clés suivant:
- ESPOIR
- LIBERTE
- PATRIOTISME
- REFONDATION
- INDEPENDANCE
- UNION
- PAIX
- COHESION SOCIALE
- L'AFRIQUE
Ci-dessous, la vidéo de la manifestation du samedi 22 janvier 2022 à Londres en soutien au Mali pour un rappel des faits.
La chanteuse somalienne Nimco Happy et son hit Isii Nafta
Lors de son interview par la BBC Afrique en novembre 2021, elle explique que bien qu'elle ait toujours eu de grandes ambitions, le succès de sa chanson l'a totalement prise par surprise. Elle n'y croyait pas! En moins d'un mois par exemple, sa chanson a été ajouté à 10,266 playlists sur Spotify. Modestement optimiste à propos de cette reconnaissance soudaine; elle confie « Je crois que je porte le nom de la Somalie sur ma tête et mes épaules ».
Cliquez ci-dessous pour découvrir son hit 'Isii Nafta - Love you more than life'.
Serge Aimé Coulibaly, un artiste burkinabé engagé
Serge Aimé Coulibaly est né à Bobo Dioulasso le 12 mars 1972. Depuis 2002, il travaille en Europe et dans le monde entier par le biais de la compagnie de danse Faso Danse Théâtre, dont il est le fondateur et directeur artistique . Il fondera également ANKATA, un laboratoire de recherche, création et production des arts de la scène situé à Bobo Dioulasso.
Serge Aimé Coulibaly fait ses débuts au sein de la compagnie Feeren au Burkina Faso, sous la direction d'Amadou Bourou, en tant que comédien, danseur et musicien. Cette première expérience lui permettra de partir en tournée en Afrique et en Europe. En 1998, il est choisi pour chorégraphier le spectacle d’ouverture de la Coupe d'Afrique des Nations, et en 1999 celle de l'ouverture du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO).
Depuis la création de sa compagnie Faso Danse en 2002, Serge Aimé travaille sur des thèmes complexes et tente de donner une véritable impulsion positive aux jeunes générations Son africanité est la source de son inspiration et avec son art, il veut créer une danse contemporaine puissante qui part du sentiment mais qui porte aussi réflexion et espoir. La puissance de son expressivité rend son travail universel et compréhensible sur tous les continents. Les pièces en date, produites sur différentes scènes européennes et africaines (festivals), en commençant par la plus récente sont Kirina (2018), Kalakuta Republik (2016), Nuit Blanche à Ouagadougou (2014), Fadjiri (2013), Khokuma 7° Sud (2011), Babemba (2008), Solitude d'un Homme Intègre (2007), A Benguer (2006), Minimini (2002).
Cliquez ci-dessous pour l'interview complet de Serge Aimé Coulibaly sur son parcours et son engagement politique lors de la 100ème représentation de sa pièce Kalakuta Republik, au Barbican Center, à Londres.
Awilo Longomba, un artiste qui fédère
Michel Pinheiro, de Cotonou à Cuba
C’est au prestigieux lycée Behanzin de Porto Novo que sa carrière prend un tournant décisif quand il a l’opportunité de se rendre en Côte d’Ivoire, la plaque tournante de la musique en Afrique de l’Ouest. Il y rencontre le doyen Mamadou Doumbia auprès duquel il perfectionnera son apprentissage et s'initiera au trombone, qui deviendra plus tard son instrument de prédilection.
Sa collaboration avec Mamadou Doumbia porte ses fruits. Michel Pineihro accompagnera quelques années plus tard de grandes stars ivoiriennes comme Nayanka Bell ou Gadji Celi. En 1996, son chemin croise, cette fois-ci, celui d’un jeune reggaeman : Tiken Jah Fakoly. Michel Pinheiro lui suggère alors d’introduire des cuivres dans ses compositions. Une proposition qu’accepte Tiken Jah Fakoly. Michel Pinheiro devient donc le chef d’orchestre des « Djelys », le groupe qui l'accompagnera lors de ses tournées jusqu'en 2012.
Mais le tromboniste est avant tout un salsero. Faire de la salsa équivaut pour lui à se rapproprier une musique née sur le continent, dont la rythmique est inspirée des rythmes vaudou du Bénin.
Le premier album solo de Michel Pinheiro sort en 1999 et s'intitule Espoir. Suivront Agoh (2006), Bénin (2009), ainsi qu'un album hommage à son père spirituel Mamadou Doumbia en 2010.
En 2014, il monte le groupe African Salsa Orchestra avec lequel il continue à se produire sur des scènes internationales. Ils produiront ensemble un album du même nom. Michel Pineihro fait revivre au Bénin et sur le continent la musique de sa jeunesse et de ses aieux.
Richard Bona, quand le talent s'allie à l'excellence
Dans cette édition de la rubrique 'Patrimoine Culturel', un coup de coeur pour Richard Bona, artiste et musicien accompli.
Bona Pinder Yayumaytalolo, alias Richard Bona, est né en 1967 de parents musiciens à Minta, au Cameroun. Il se fait d’abord connaître en tant que bassiste avant de mener une carrière de chanteur auteur-compositeur-interprète par laquelle il fait rayonner sa langue maternelle le douala et son héritage culturel. Après avoir émigré en Allemagne à 22 ans, il emménage en France afin de suivre des études de musique. Il joue alors dans divers clubs de jazz aux côtés de Jacques Higelin, Didier Lockwood, Manu Dibango ou encore Salif keita. N'ayant pas obtenu la possibilité de résider en France, il part à la découverte de New-York et choisi de s'y installer en 1995. Il y rencontre le claviériste de Weather Report Joe Zawinul et accèdent à la scène internationale en jouant avec des artistes mondialement réputés tels qu'Herbie Hancock, Chick Corea ou Harry Connick Jr.
Cliquez ci-dessous pour visionner son interview avec notre médiatrice culturelle Caro Sika au Jazz Café à Londres. |
3MA :: Ballaké Sissoko, Driss El Maloumi, Rajery “Anarouz” (Hope)
3MA is the meeting of three string-instrument virtuosi, emblematic of their countries in Africa, but also of generous artists who share a musical passion, a reciprocal dialogue and a beautiful friendship.
In 2006 when the Malian kora magician Ballaké Sissoko, the Moroccan maestro of the oud Driss El Maloumi and the Malagasy prince of valiha Rajery met, they could have stopped like so many others after a bunch of concerts and one final recording. But the miraculous tremor that rose from their instruments when they began playing together still resonates today. Driven by the pleasure of an exceptional musical relationship but also a human one, they have met regularly since, and always joyfully, their reunions always enriching their solo careers.
Centuries of musical tradition run through Ballaké Sissoko’s fingers. In his griot family, tricks and secrets for playing the kora have been inherited over generations. At first, Ballaké learned to play the instrument in secret, as his father did not want him to become a musician, but later he was able to study openly with traditional griots. In 1997, together with his cousin Toumani Diabaté, he recorded New Ancient Strings, which refers to the very first kora instrumental album, Ancient Strings that their fathers had recorded 30 years before. As a member of the Instrumental Ensemble of Mali, Ballaké started playing all over Africa, then in Europe. He later formed his own troupe in France before gradually gaining international recognition. His limitless creativity has led him to fruitful collaborations with the Italian pianist Ludovico Einaudi, the Iranian-born percussionist Keyvan Chemirani and the Cretan lyra player Ross Daly. Of all his experiments, one of the most fertile has been his collaboration with the cellist Vincent Segal, which has achieved great recognition and introduced the kora to a new audience. In 2015, Ballaké Sissoko took part in the soundtrack of the César award-winning movie Timbuktu from director Abderrahmane Sissako.
The Moroccan musician of Berber origin, Driss El Maloumi, received a Western and Arabic classical music education. Thanks to his broad cultural background, his boundless mastery and vast curiosity, he was able to collaborate with various artists as diverse as jazz trumpet player Paolo Fresu and Indian slide guitarist Debashish Battacharya. For the past 20 years, he has been one of the pillars of the Hespèrion XXI ensemble of the renowned viola da gamba player, Jordi Savall, who since 2014 has also incorporated 3MA in two of his creations. Whilst being director of the Agadir Conservatory of Music, Driss El Maloumi also pursues a successful solo career.
In 2017 Malagasy valiha player, Rajery, counts 37 years of playing valiha, 35 years of live performance and a 25 year-long international career. A path that did not began without difficulties. Facing amputation of his right hand as a young child, Rajery overcame his disability, achieved instrumental fluency, then virtuosity, with his tubular harp. The RFI's World Music Award in 2002 settled his status of leading artist. His European tours are frequent while his home activities remain full and committed. Rajery founded a musical festival in Madagascar and gets involved in education, musicotherapy and reforestation.
Since their debut record in 2008, the 3MA musicians have been through many individual experiences broadening their knowledge. They meet regularly to give 3MA concerts throughout the world and over the years, new ideas have sprung up, and then have been refined, giving birth to new compositions or reworking existing ideas. A decade after the beginning of their adventure, it was time to take stock and get back into the recording studio. This new album bears witness to their wonderful connection and mature experience. Percussionist Khalid Kouhen joins in on two tracks to add delicate pulses with his Pakistani percussions and Indian tablas and on two other tracks we can even hear Rajery, Driss and Ballaké singing. But for the rest of the record, the string instruments reign and weave their magic alone. Each piece is the result of a unique chemistry in which individual parts are hard to define. The sounds of kora, oud and valiha do not try to stand out over each other, but instead develop a common language.
While we never lose sight of the rich traditions which Ballaké Sissoko, Driss El Maloumi and Rajery embody, we hear above all a shared message from 3MA, a message that rallies against the violence of our world, with their soft and invigorating harmonies, vital energy and universal poetry.
Benjamim Minimum
Management & Booking : Corinne Serres 01 40 10 25 55 corinne@madminutemusic.com
Découvrez Les Amazones d'Afrique, une force musicale féminine et panafricaine
LES AMAZONES D’AFRIQUE - AMAZONES POWER
Une force créative qui réunit des voix internationales,des harmonies douces et puissantes qui défendent les droits des femmes et des jeunes filles,une fusion de talents et de générations...
Les racines de ce ‘super-groupe’ féminin panafricain remontent à 2014, quand trois stars de la musique et activistes du changement social maliennes–Mamani Keita, Oumou Sangare et Mariam Doumbia (également membre du duo légendaire Amadou & Mariam) entament une conversation sur l’égalité des sexes avec Valérie Malot (directrice de l’agence de booking/créative3D Family). «Nous nous sommes rendu compte que la répression des femmes, sur le continent et à travers le monde, était quelque chose qui touchait vraiment toutes les femmes, se rappelle Valérie Malot .Ce n’est pas une question de couleur ou de culture. C’est quelque chose de générique. Toutes les femmes peuvent s’y reconnaître.»
Des vérités universelles et un désir commun d’égalité sont à l’origine de la formation des Amazones: un collectif dont le nom rend hommage aux générations de guerrières courageuses et fières (ainsi qu’au groupe féminin avant-gardiste des années 60, Les Amazones de Guinée). Les Amazones d’Afrique ont également montré qu’elles ne craignaient pas de se confronter à des sujets qui restent un problème non seulement sur le continent africain, mais aussi à travers le monde. Leur premier album, "République Amazone" sorti en 2017, rencontre un franc succès. Il voit la participation d'artiste telle qu'Angélique Kidjo et figurera dans la playlist 2017 de Barack Obama.
Avec la sortie de leur deuxième album cette semaine, derrière ses influences traditionnelles enivrantes et ses grooves électroniques, le groupe aborde sans concessions des thèmes difficiles comme la misogynie et la violence, l’identité sexuelle, le mariage forcé et la pratique barbare des MGF (mutilations génitales féminines,ou ‘excision’).
Le son de l’album est également visionnaire, très riche mélodiquementet surtout très varié, mêlant des styles panafricains et des harmonies collaboratives à un son pop cru et contemporain, et à la production type Congotronix du légendaire Doctor L (alias Liam Farrell), qui a mixé et masterisé le disque à Dakar et Paris .Keita, déjà présente à l’origine du groupe, continue son voyage avec Les Amazones sur Amazones Power, prêtant sa voix magnifiquement fougueuse à plusieurs morceaux, dont Love (qui proclame que «La femme mérite le respect»), Smooth, Timbuktu et Dogon. Le nouvel album du groupe voit aussi le retour très apprécié de Rokia Kone, la «Rose de Bamako», qui apporte sa soul glorieuse et son regard décalé sur des morceaux mémorables, comme le très inspirant Queens –un appel à la solidarité avec les épouses qui sont forcées de supporter en silence la cruauté de leurs nouveaux mariset beaux-parents. Et cette fois, le cercle des Amazones s’agrandit encore, ralliant de nouvelles voix et stars montantes d’Afrique, comme la chanteuse béninoise Fafa Ruffino, dont le registre vocal crée des ponts entre l’influence musicale de sa grand-mère ghanéenne, le gospel, la soul, et des styles culturels couvrant le Nigeria et le Burkina-Faso. Fafa Ruffino a tout de suite compris l’intérêt de rejoindre Les Amazones: «La première chose, c’était le concept, dit-elle. Je veux dire, demander à différentes chanteuses de faire équipe et de lutter pour les droits des femmes en utilisant la musique comme force ultime, c’est fantastique. Je n’ai pas hésité une seconde, parce que j’ai senti que c’était le devoir qui m’appelait, et même plus que ça...« Nous venons de pays différents, et pourtant nous rencontrons les mêmes difficultés dans nos villes natales. On a besoin de montrer au monde qu’il n’y a pas de frontières quand il s’agit de se battre pour nos droits... C’était comme si l’univers nous avait réunies. On se battait seules, et quelque chose a poussé nos énergies à se rencontrer.»
Les chansons des Amazones s’adressent aux frères et aux sœurs, aux parents, aux enfants, et aux sociétés au sens large. Elles puisent souvent profondément dans les expériences personnelles, tout en donnant une voix vitale aux femmes injustement ignorées. En tant que plus jeune nouvelle recrue du groupe, la musicienne, danseuse et artiste Niariu explique : « Pour moi en particulier, le plus grand message serait de dire qu’il y a des voix qui doivent vraiment être entendues–et on doit faire de la place pour toutes les femmes, pour qu’elles puissent s’exprimer et participer aux solutions. Le féminisme ne doit pas être qu’une question d’égalité des sexes dans les pays occidentaux, alors que beaucoup de femmes n’ont toujours pas accès aux droits humains les plus élémentaires. Si nous ne sommes pas toutes libres, alors certaines passent du côté des oppresseurs tandis que les autres restent opprimées." «Ce projet s’appelle Les Amazones d’Afrique, mais je pense qu’il ne faut vraiment pas nous mettre dans une case. Les gens doivent commencer à réaliser que le continent africain a une place importante dans le monde. Tout est international dans ce projet: les personnes qui ont travaillé dessus, les langues et les sons que nous utilisons, le message qu’on fait passer... et j’espère que les gens accueilleront ce projet comme un tout.»
Le refrain enjoué de Niariu –«Together we must stand/ Together we must end this» (Nous devons résister ensemble / mettre fin à ça ensemble)–vient illuminer l’énergique et funky Heavy, premier titre et premier single de l’album. Sur d’autres morceaux, parmi la brillante diversité des voix exubérantes qui se côtoient, on retrouve la star de rap malienne Ami Yerewolo, la chanteuse algérienne Nacera Ouali Mesbah (connue entre autres pour s’être attaquée au répertoire chaâbi traditionnellement masculin, et qui délivre ici en arabe les paroles incendiaires de Rebels–«We want to live free, live in peace... The path is certainly long, but we will succeed» (On veut vivre libres, vivre en paix... Le chemin est certainement long, mais on y arrivera)), et la chanteuse ivoirienne Kandy Guira, qui apporte de la beauté et de l’intensité à la chanson Sisters. Sur Power, le très puissant dernier morceau de l’album, un collectif multi-générationnel de 16 chanteuses et chanteurs d’Afrique, d’Europe et d’Amérique du Sud annoncent l’aube d’un futur collaboratif et dans lequel existe une réelle égalité.« La fusion musicale qu’on trouve dans cet album est unique en son genre, s’enthousiasme Niariu. Nous sommes des chanteuses avec des voix différentes et avec chacune notre propre style. On chante dans de nombreuses langues, aussi. Je pense que le défi était de sortir de notre zone de confort en écrivant sur des instrumentaux auxquels nous n’étions pas forcément habituées–par exemple des fusions d’électro, de sons traditionnels africains, d’éléments reggae et hip-hop –et d’y apporter un message, une mélodie, un langage qui nous ressemble. Je pense que c’est ce qui permet à notre projet de transcender les cultures,les générations et les parcours. Ce n’est pas juste des mots ou juste des sons, c’est une expérience plus profonde.»
Les Amazones ont toujours été inclusives dans leur esprit d’empowerment, mais, pour la première fois, elles invitent également de jeunes chanteurs–en l’occurrence, Douranne (Boy) Fall et Magueye Diouk (Jon Grace) du groupe parisien Nyoko Bokbae, dont l’expression magnifie le son de la diaspora du 21ème siècle, et qui s’associe à Niariu (tout en célébrant leurs propres aînées) sur Heavy.
Découvrez le titre Heavy et continuez à lire ci-dessous pour plus d'infos
Comme l’explique Fafa Ruffino, c’est une évolution naturelle :«Les nouvelles générations se soulèvent contre les traditions, et particulièrement en Afrique. Donc il y a beaucoup de jeunes hommes dans les associations de droits des femmes, qui font du porte-à-porte pour informer les plus jeunes. Et donc c’est tout à fait juste de les intégrer parmi nous. Le groupe Nyoko Bokbae est incroyable; leurs messages sont puissants et dynamisants.»
Et l’album Amazones Power porte évidemment bien son nom : « Le Pouvoir, c’est vraiment tout, dit Fafa Ruffino en insistant bien sur les mots. Nous nous réunissons toutes pour changer les règles établies depuis des siècles. Les femmes prennent le contrôle du monde, vous savez! Avec cet album, on casse les codes, en parlant des violences faites aux femmes et aux jeunes filles, des mutilations génitales, des mariages forcés, de l’égalité des sexes. Nous voulons que nos sœurs et nos mères comprennent que c’est à nous de décider de ce qui nous rend heureuses et accomplies.» «Les générations plus anciennes de femmes ont fait de leur mieux pour survivre et changer les choses, en faisant en sorte que les générations suivantes auraient encore plus d’outils pour évoluer en tant que femmes, ajoute Niariu. Maintenant, les nouvelles générations refusent d’être sacrifiées, elles sont là pour rompre le cycle de souffrance et d’image de la femme forte qui ne doit rien dire et supporter tous les fardeaux. Nous sommes extraordinaires et puissantes, et chaque fois que la société essayera de nous dire le contraire, on se fera entendre clairement et on ne s’excusera plus. C’est une manière de dire que nous avons le pouvoir en nous. Quand nous en serons pleinement conscientes, des transformations profondes pourront se faire.»
Ecoutez ci-dessous le titre "Power" de leur nouvel album qui dénonce nombre de violences faites aux femmes jusqu'à ce jour et continuez à lire ci-dessous pour les dates de leur tournée. Elles seront au Jazz Café le mercredi 29 janvier au Jazz Café à Londres où elles rencontreront notre équipe.
RHALIS RODRIGUE CANGOU ARTISTE PEINTRE PLASTICIEN
1ère toile en partant du haut:"Bamou" acrylique /châssis entoilé 60x70cm/ 02/03/2015 2ème toile en partant du haut: "Racines-Nommo"acrylique/châssis entoilé 50x70cm/ 07/08/2015 3ème toile "kabèchaj" acrylique / technique mixte/60x82cm/ panneau de recup/ 24/03/2018
Rhalis de nom patronymique « Cangou», qu’il aime rattacher à la racine du mot Kongo, tel le royaume, est artiste peintre plasticien. Depuis son enfance, son environnement et fabrique familiale lui ont toujours enseigné ses origines. Son père lui expliquait qu’ils venaient du Congo. Ils avaient fait le déplacement au temps où la main d’œuvre qui devait prendre la relève en Guadeloupe des personnes qui avaient été réduites à l’esclavage venaient majoritairement du Congo, du Sénégal, de Guinée.
Rhalis Cangou s’interroge sur ses origines depuis l’âge de 7 ans. « Qui suis-je ? D’où je viens et où je vais ? » Adulte, il restera dans cette quête permanente de source d’identité, tant caribéenne qu’africaine, ce qu’il exprime entre autre par son art s’inspirant et se spécialisant dans les cosmogonies africaines. Selon Rhalis Cangou sans culture, sans identité, un être humain n’est rien. Son objectif est donc de faire parler le dessin en retraçant notamment le parallèle existant entre l’Afrique mère et sa diaspora. Et c’est un code de valeurs qu’il transmet également à ses enfants et valorise car de nos jours, il estime que la transmission du patrimoine culturelle afro-caribéen est de plus en plus menacé. Il cherche également à permettre aux jeunes, quelque soit leurs origines de découvrir les cultures africaines et afro-caribéennes, l’Afrique étant le berceau de l’humanité, au travers, notamment, de chantiers participatifs.
Rhalis expose fréquemment en région PACA tel que pour Bank of Afrika en 2012, Festival Afrodizact en 2013, Un dojo pour Réo en 2015, Art et Conscience culturelle en 2016 et plus récemment à Paris....
Son projet en cours est d’occuper un espace éphémère ou permanent avec d’autres artistes résidant à Marseille qui sera dédié à l’art africain et afro-caribéen.
Pour contacter Rhalis Cangou, voir le lien ci-dessous
Pour suivre Rhalis Cangou et voir plus de son art, continuez ci-dessous
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Artiste peintre cangou rhalis rodrigue
Artiste peintre cangou rhalis rodrigue. 531 likes. ISSU DE LA DIASPORA AFRICAINE ..."AFRO-CARAIBEEN"MON OBJECTIF ENTRE AUTRE...EST DE FAIRE PARLER LE DESSIN...La PEINTURE ECT...PAR LE BIAIS DES...
https://www.facebook.com/Artiste-peintre-cangou-rhalis-rodrigue-142729195810311/