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Le film "The Woman King" inspiré par les Ahosis du Dahomey

9 Octobre 2022 , Rédigé par www.afrocultureblog.com Publié dans #cinema, #histoire, #benin, #afrique, #FR

Le film "The Woman King" retrace l'histoire extraordinaire des Ahosis, une unité de guerrières qui protégèrent le royaume du Dahomey au XIXème siècle en Afrique de l'Ouest. Leurs aptitudes et leur fureur n'ont jamais trouvé d'égal.

Les Amazones du Royaume du Dahomey

Les Amazones du Royaume du Dahomey

Les Ahosis, ou Minos étaient un régiment militaire de femmes du peuple Fon. Elles constituaient l'armée du royaume du Dahomey, l'actuel Bénin. Ahosi veut dire en langue Fon épouse du roi, et Minos nos mères. Celles que les européens appelaient amazones étaient formées à combattre et à tuer. C'était des combattantes sans pitié.

L’ascension du royaume du Dahomey

Jusqu’à ces dernières décennies, la grande majorité des représentations de la culture populaire de l’Afrique ont caractérisé le continent comme un milieu agraire non civilisé avant l’arrivée d’Européens comme l’explorateur portugais Henri le Navigateur au 15ème siècle. Au contraire, de puissantes civilisations anciennes ont prospéré sur tout le continent, y compris la terre préhistorique de Pount et les royaumes d’Axoum et de Nubie dans le nord-est de l’Afrique; les empires ouest-africains des Ashanti, du Mali et des Songhaï; et le Royaume du Zimbabwe.

En Afrique de l’Ouest, le Dahomey s’est taillé un héritage d’une puissance indélébile. Le royaume a établi un gouvernement bien organisé dans lequel le roi était considéré comme semi-divin et avait un contrôle absolu sur les affaires économiques, politiques et sociales. Il était soutenu par un conseil de fonctionnaires choisis dans la classe des roturiers en raison de leur allégeance au roi et de leur engagement envers le développement de la nation.

Origines des guerrières du Dahomey

Un récit de leurs origines soutient qu’elles étaient des chasseuses d’éléphants qui servaient sous le roi Houegbadja, le troisième roi du Dahomey, d’environ 1645 à 1685. Connu sous le nom de Gbeto en langue Fon, elles « chassaient toutes sortes de gibier, y compris les éléphants, les animaux les plus précieux et les plus difficiles à tuer ». Les Gbeto sont alors intégrés dans l’armée de femmes soldats. Elles portaient des chemisiers et des shorts marrons et bleus jusqu’aux genoux.

Ces combattantes étaient également connues sous d’autres noms dans les langues Fon, y compris Agojie, Agoji, Mino ou Minon. Mais l’histoire d’origine dominante des guerrières du Dahomey est que le groupe a été formé à la demande de la reine Hangbe, fille de Houegbadja, qui a accédé au pouvoir après la mort de son frère jumeau Akaba dans des circonstances mystérieuses au début des années 1700. Le fait que Hangbe ait amassé un escadron de femmes prêtes à mourir pour la protéger et protéger leur royaume était un exploit impressionnant dans la société profondément patriarcale du Dahomey. Ces combattantes n’étaient pas des concubines ou des servantes obligées de s’en remettre aux caprices de n’importe quel homme. Elles étaient réputées pour leur zèle et leur férocité. Les plus redoutables étaient armés de fusils. Il y avait aussi des chasseuses et des espionnes. Elles s'entrainaient régulièrement pour être physiquement et mentalement aptes au combat. Elles chantaient : « Les hommes, les hommes restent ! Que les hommes restent ! Puissent-ils cultiver du maïs et faire pousser des palmiers... Nous allons à la guerre. » Lorsqu’elles n’étaient pas au combat, elles gardaient les palais royaux d’Abomey et cultivaient des fruits et des légumes. ElIes pouvaient aussi prendre des captifs à vendre comme esclaves.

Inspiré de faits réels, The Woman King suit le destin épique de la Générale Nanisca, qui entraîne une nouvelle génération de recrues et les prépare à la bataille contre un ennemi déterminé à détruire leur mode de vie, voir la bande annonce du film ci-dessous.

 

Source: National Geographic

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Le plus long mur de graffitis en Afrique se trouve au Bénin

13 Septembre 2022 , Rédigé par www.afrocultureblog.com Publié dans #art, #benin, #FR, #afrique

source: unknown
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Près de 10 après le premier festival "Effet Graff" initié par Laurenson Djihouessi en 2013, naît le "mur du patrimoine" qui, depuis 2021, arbore les graffitis d'une quarantaine d'artistes graffeurs d'Afrique et d'Occident, visant à conter l'histoire du Royaume du Dahomey, actuel Benin sous le thème : "Bénin, patrimoine et potentiels".

Cette merveille artistique, de près d’un kilomètre et d'une superficie totale de plus de 2000 m2, s'inscrit comme le plus long mur de graffitis en Afrique, et le 3ème au monde après Dubai et le Brésil. Le mur est situé au coeur de Cotonou et constitue une des nouvelles attractions culturelles du Benin, tout comme le sont les 26 statues royales du roi Ghezo, restituées par le musée du Quai Branly à Paris, maintenant exposées au sein du palais présidentiel de Cotonou.

Ces trésors avaient été pillés en 1892 par les troupes coloniales françaises dans le palais d'Abomey, capitale du Royaume du Dahomey. ( voir photo ci-dessous)

Photo: Jean-Pierre Dalbéra

Photo: Jean-Pierre Dalbéra

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Michel Pinheiro, de Cotonou à Cuba

18 Avril 2021 , Rédigé par www.afrocultureblog.com Publié dans #artiste, #musique, #2021, #carosika, #michelpinheiro, #africansalsaorchestra, #focusafrica, #FR, #benin, #afrique

Photo Credit: Web

Photo Credit: Web

Michel Pinheiro, né Cosme Michel Odjougbele Pinheiro, est un compositeur, arrangeur et musicien de salsa d'origine béninoise. Né le 25 septembre à Pobè, dans le Sud du Bénin, Il fait ses débuts au sein d'une chorale de jeunes de sa paroisse et s'initie à la guitare à l'âge de 17 ans.

C’est au prestigieux lycée Behanzin de Porto Novo que sa carrière prend un tournant décisif quand il a l’opportunité de se rendre en Côte d’Ivoire, la plaque tournante de la musique en Afrique de l’Ouest. Il y rencontre le doyen Mamadou Doumbia auprès duquel il perfectionnera son apprentissage et s'initiera au trombone, qui deviendra plus tard son instrument de prédilection.

Sa collaboration avec Mamadou Doumbia porte ses fruits. Michel Pineihro accompagnera quelques années plus tard de grandes stars ivoiriennes comme Nayanka Bell ou Gadji Celi. En 1996, son chemin croise, cette fois-ci, celui d’un jeune reggaeman : Tiken Jah Fakoly. Michel Pinheiro lui suggère alors d’introduire des cuivres dans ses compositions. Une proposition qu’accepte Tiken Jah Fakoly. Michel Pinheiro devient donc le chef d’orchestre des « Djelys », le groupe qui l'accompagnera lors de ses tournées jusqu'en 2012.

Mais le tromboniste est avant tout un salsero. Faire de la salsa équivaut pour lui à se rapproprier une musique née sur le continent, dont la rythmique est inspirée des rythmes vaudou du Bénin.

Le premier album solo de Michel Pinheiro sort en 1999 et s'intitule Espoir. Suivront Agoh (2006), Bénin (2009), ainsi qu'un album hommage à son père spirituel Mamadou Doumbia en 2010.

En 2014, il monte le groupe African Salsa Orchestra avec lequel il continue à se produire sur des scènes internationales. Ils produiront ensemble un album du même nom. Michel Pineihro fait revivre au Bénin et sur le continent la musique de sa jeunesse et de ses aieux.

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First Panafrican Centre in Cotonou, Benin to open on 25th May 2019!!

5 Mai 2019 , Rédigé par Caro Sika Publié dans #panafricanisme, #business, #2019, #kemiseba, #ENG, #benin, #afrique

Two years ago, the Pan-African activist Kemi Seba, president of the NGO "Urgences Panafricanistes" launched an International Day to showcase and promote African production. See video below  (French only)

Kemi Seba is now at the initiative of the First Panafican Centre "CENTRE PANAF" to open its doors in Cotonou, Benin on Saturday 25th May 2019.

In a release on his Facebook Page, Kemi Seba expresses his joy : " I have the honour to announce to you that on 25th may 2019, the official opening of PANAF CENTRE will take place. It will be the 1st African PRODUCTION CENTRE to promote and sell local and continental products in COTONOU.

Several tens of thousands of euros were invested in this commerical space of 430m2 aiming to sell exclusively African and Afro Diasporic products, comprising of a supermarket 100% African, a RESTAURANT 100% African, a fashion BOUTIQUE 100% African (not to mention other boutiques that will open in the coming months).

It will showcase local producers, creators, patriotic entrepreneurs who are discriminated against for the benefit of foreign companies "We seek to demonstrate that entrepreunariat does not systematically rhyme with blind capitalism. On the contrary, our centre will operate within and be based upon cooperative economics".

See some photos of the centre below.

For more info about Panaf Centre: 229 97 16 6583

First Panafrican Centre in Cotonou, Benin to open on 25th May 2019!!

Several tens of thousands of euros were invested in this commerical space of 430m2 aiming to sell exclusively African and Afro Diasporic products, comprising of a supermarket 100% African, a RESTAURANT 100% African, a fashion BOUTIQUE 100% African (not to mention other boutiques that will open in the coming months).

It will showcase local producers, creators, patriotic entrepreneurs who are discriminated against for the benefit of foreign companies "We seek to demonstrate that entrepreunariat does not systematically rhyme with blind capitalism. On the contrary, our centre will operate within and be based upon cooperative economics".

See some photos of the centre below.

For more info about Panaf Centre: 229 97 16 6583

First Panafrican Centre in Cotonou, Benin to open on 25th May 2019!!
First Panafrican Centre in Cotonou, Benin to open on 25th May 2019!!
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LETTRE OUVERTE AU MINISTRE DE L'INTÉRIEUR BÉNINOIS !

30 Mars 2019 , Rédigé par Marcel Feliho Publié dans #politique, #marcel Feliho, #kemiseba, #2019, #FR, #benin, #afrique

Monsieur le Ministre,

Si je m'en réfère à ce que mon frère et ami Kemi Seba rapporte quand vous l'avez reçu dans votre bureau du ministère de l'intérieur, et il vous cite : "Que vous soyez populaire en Afrique n'est pas mon problème. Mais si vous continuez à mener des actions qui dérangent nos partenaires économiques (France, Côte d'ivoire en tête de liste), nous nous organiserons pour restreindre le périmètre de vos libertés individuelles au Bénin."

Votre fonction ne vous confère guère toutes les libertés. 

Pour commencer, il me souvient que Kemi Seba, après avoir été déporté par Macky Sall du Sénégal vers la France, est revenu sur la terre de ses pères, la terre béninoise. Son accueil à l'aéroport de Cotonou fut des plus mémorables: escorte policière et militaire pour un retour au pays. Geste de la part des autorités béninoises que j'avais su apprécier, comme des millions d'Africains, jeunes et moins jeunes. 

Pourquoi ce changement d'attitude aujourd'hui? Pourquoi ce revirement? Vous êtes-vous fait remonter les bretelles par vos maîtres donneurs d'ordre? 

Kemi Seba n'est ni un chanteur, ni un musicien, ni un sportif africain en quête de popularité. 
Grâce à lui, je connais votre nom aujourd'hui : Sacca Lafia. Un nom que j'oublierai probablement dès demain.

Donc, n'inversons pas les rôles!

Pour prétendre restreindre ses libertés individuelles sur le sol béninois, quel motif avancez-vous? Qu'il mènerait des actions qui dérangent vos partenaires économiques? 

J'aimerais bien savoir où vous étiez, ce que vous faisiez quand Kemi Seba, très jeune, débuta son combat pour l'autodétermination, le respect et la dignité des Africains, d'Afrique et de la diaspora. C'est la justesse de ce combat qui le fit connaitre, d'abord en Europe, puis en Afrique. Pas un seul crime, pas un seul délit, pas de viol, pas de vol, juste l'affirmation de ses idées qui sont partagées par le plus grand nombre.

Les Africains populaires de par le monde sont les dirigeants qui pillent les richesses de leurs pays, pour remplir les coffres des paradis fiscaux, pour acheter des immeubles entiers dans les capitales occidentales, qui bradent les ressources de leurs sous-sols au profit de puissances et d'intérêts étrangers. Leurs noms sont très connus et ils sont la risée des maîtres qu'ils servent sans le savoir. 

Vous vous préoccupez des intérêts de vos "partenaires économiques", et vous touchez peut-être des subsides en retour? Kemi Seba se préoccupe des intérêts de son peuple, de la masse, des personnes qui sont dans le dénuement. En résumé des intérêts du groupe auquel il appartient. 
Savez-vous seulement les actes qu'il a posés au Bénin, déjà bien avant de s'y installer?

Revenez à la raison et l'on ne vous en tiendra pas rigueur! 
Ayez à l'esprit que le poste que vous occupez est un CDD! D'autres hommes de renom l'ont occupé avant vous.
Ne vous mettez pas à dos la jeunesse béninoise qui comprend le combat de souveraineté africaine qui est souhaité et mené partout sur le continent. Seuls les dirigeants de la Françafrique en ont peur.

Marcel FELIHO
Un Africain parmi les Africains

 

Black Panthers Mindset se bat pour la souveraineté africaine depuis 1986!

Black Panthers Mindset se bat pour la souveraineté africaine depuis 1986!

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The new book of the Pan African activist and Beninese author Kemi Seba

10 Juillet 2018 , Rédigé par Caro Sika Publié dans #author, #society, #politics, #carosika, #panafricanism, #afroculture, #2018, #kemiseba, #ENG, #benin

The new book of the Pan African activist and Beninese author Kemi Seba

Saturday, June 30, 2018, Kemi Seba was holding his book signing, following the release of his new book "L'Afrique Libre ou la Mort - A Free Africa or death" at Moussa L'africain, a restaurant located in the heart of Paris, near les Halles. " During 3 hours, a constant parade of supporters came to buy their copy of the book, sometimes two or three, from a big brother and a world icon against the oppression of afro-descendants and campaigning for the sovereignty of Africa. In the greatest calm and respect, the session was punctuated by embraces and words of encouragement, in order to provide practical support to the activist and author Kemi Seba. In two hours, more than 500 books were sold.

Keep reading below for our review of Kemi Seba's book

Queue for booksigning of Kemi Seba on Saturday 30th June in ParisQueue for booksigning of Kemi Seba on Saturday 30th June in ParisQueue for booksigning of Kemi Seba on Saturday 30th June in Paris

Queue for booksigning of Kemi Seba on Saturday 30th June in Paris

The book

"L'Afrique Libre ou la Mort" awakens us to the resurgence of a pan-African movement in the 21st century embodied by Kemi Seba. This fight is part of the continuity of the mission of our ancestors who fought for the sovereignty of Africa in order to, as will tell the author, "regain our former nobility".

The resonance of the title to the slogan of Thomas Sankara, Pan-African resistance icon of the 1980s "La Patrie ou la Mort, nous vaincrons - the fatherland or death, we will overcome" and the choice of the cover of the book in front of the tomb of the latter in the cemetery of Dagnoen in Burkina Faso are full of symbolism and bearers of hope.

The Pan-African mission for the liberation and self-determination of our people is still to be written and its enemies since the pseudo-independances of Africa, especially in the francophone zone,  have since sophisticated their systems of impoverishment of Africa and its people all over the world.

"A Free Africa or death", therefore, retraces the geopolitical struggle of Kemi Seba and his NGO "Urgences Panafricanistes" and their legitimacy and relevance in an era where neocolonialism has transferred to ultraliberal globalism. As a result, Kemi Seba has surrounded himself with many like-minded international figures who, like him, oppose predatory exogenous forces of the 21st century, including seven men that he carefully selected to preface his book, namely:

Biram Dah Abeid, the Mauritanian politician, anti-slavery leading figure in Mauritania and in the Arab world. Jailed several times, he received in 2013 the Human Rights Prize of the United Nations.

Alexandre Douguine, Russian geopolitician, philosopher, anti-imperialist, strategic advisor of the Duma (Russian Parliament) and the Military Academy in Moscow. He is considered the most influential Russian ideologue.

Elie Domota, Guadeloupean revolutionary, trade unionist, independence activist, spokesman for the LKP (Liyannaj Kont Pwofitasyon, meaning together against the Protifasion in French and general Secretary of the UGTG (General Union of the workers of Guadeloupe).

Pedro Biscay, Argentinian lawyer who specializes in economic crime. Peronist activist advocating the Tricontinental alliance, he was for many years the Director of the Central Bank of Argentina. He is the founder of the Centre for research and prevention of economic crime.

Djimon Hounsou, Hollywood Beninese actor, known for his roles, such as in Gladiator, Amistad, Blood Diamond. He is about to release a film about King Behanzin, and a documentary about Vodoun.

Ganiou Soglo, Minister of Culture in Benin from 2008 to 2011 and son of the former President of the Republic of Benin, Nicéphore Soglo. He is considered to be the pygmalion of Beninese cultural life.

Nicolas Anelka, non-conformist and icon in the French suburbs, international footballer and manager who played for PSG, Manchester City and Chelsea.

Continue to read the review of the book below and access the links to order your copy of the book online (your English copy will be available in the next coming months):

Some contributors to the preface of Kemi Seba's book

Some contributors to the preface of Kemi Seba's book

In this work, succeeding 3 essays on neocolonialism (Supra Négritude in 2013, Black Nihilism in 2014 and Obscure Epoque in 2016), Kemi Seba provides a framework and reading grid for young Africans and afro-descendants, as well as to future generations, in a plain language to allow them to decrypt the systemic oppression they face and to encourage them to active citizenship, true to his slogan "what African elites do not do for the people, the people will do it themselves".

Kemi Seba's experience on the ground as the president of the NGO Urgences Panafricanistes allowed him to theorize a struggle that is adapted to the realities of this century and which can serve as a guide to any Pan-African resistance movement. According to Kemi Seba, where the African intelligentsia has missed the boat in theorizing in the comfort of their office, formatted in the schools of colonists and failing to link the practice to the theory, " A free Africa or death is in no doubt, the  most important book of their political journey and especially a reflective guide for the new generation of Pan-Africanists, far from the theorists who have never experienced the struggle they champion from their keyboards". "L'Afrique libre ou la mort" is published by New African Cultures Editions and for sale on Amazon, Price Minister and FIAT LUX EDITIONS.

See the links below to order your copy of the book and to follow Kemi Seba on social networks:

Photo sourced from the internet

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